Trafic d’organes à Kinshasa : Matériellement et techniquement impossible (Vice-ministre de la santé)
Le trafic d’organes qui fait la une des débats dans la société est matériellement et technique impossible au stade actuel, selon le Vice-Ministre de la santé, Serge Olene, face à la presse lundi 11 juillet 2023 lors du briefing.
Pour Serge Olene, la République démocratique du Congo ne dispose pas d’infrastructures pour prélever, conserver et transplanter les organes. Pour lui, les organes ne peuvent vivres que quelques heures après leur prélèvement.
« Le trafic d’organes demande une infrastructure. Non seulement qu’il faut avoir de l’infrastructure, il faut avoir des gens expérimentés pour prélever des organes mais aussi des conditions de conservation et de transport. Et, aussi, il faut savoir que ces organes qui sont prélevés ont une durée de vie qui est très limitée », a-t-il dit.
Serge Olene a également fait savoir que la greffe d’organes exige plusieurs éléments pour son aboutissement, dont des laboratoires répondant aux normes, des hélicoptères près à décoller, des ambulances et même la mobilisation des forces de l’ordre.
Le gouvernement et la police ne cessent de taire les rumeurs sur le trafic d’organes à Kinshasa après la montée en puissance des cas de kidnapping. La psychose règne dans le camp de la population qui craint pour sa sécurité.