RDC :  Alerte sur l'occupation de plusieurs villages du territoire de Ango au Bas - Uele par les rebelles du « Seleka » venus de centre Afrique

Cette élue du territoire de Ango a fait ces révélations sur les ondes de la Radio Top congo, ce mardi 23 mai. 

« La population est troublée et n'a nulle part où elle peut se réfugier. Les rebelles Seleka (venus de la République centrafricaine) s'infiltrent dans notre territoire », s'est-elle confiée à TOP CONGO FM, 3 jours après l'occupation de plusieurs villages du territoire de Ango par ces rebelles.

Elle renseigne également que « l'autorité locale est informée mais elle est incapable parce qu'elle n'a pas tout ce qu'il faut ».

Elle poursuit en martelant que « les frontières RDC-RCA et RDC-Sud Soudan sont aporeuses. Elles ne sont pas protégées. Je ne sais pas s'il faut combien de morts, combien de Kidnapping, combien de dégâts pour que notre gouvernement comprenne la sériosité de cette affaire ».

A cet effet, Cette élue du peuple rappelle que « toute frontière doit être protégée, qu'il y ait guerre ou pas. Ces incursions ont commencé depuis 2001. Jusqu'à ce jour, personne ne réagit que ce soit du côté du gouvernement provincial ou du gouvernement central ».

Elle a également fait savoir, avoir tenté sans succès d'entrer en contact avec le ministre de la Défense afin de lui faire part de la situation. 

 « toutes les démarches n'ont pas abouti. J'ai l'impression que le gouvernement et l'Assemblée nationale ne donnent pas vraiment d'importance à cette situation qui est vraiment une bombe à retardement», a fait savoir la députée Grâce Nehema Paininye. 

Enfin, ce porte étendard du peuple donne la raison de sa démarche qui, selon elle, ne pense que de « mettre à l'abri la population de ce coin qui est depuis 2 décennies sous le joug des Mbororo, des rebelles de la LRA et maintenant de la seleka », telle est sa demande aux autorités compétentes.  

La Radio Top congo renseigne qu'au début du mois de mars, une vingtaine d'enfants avaient été enlevés et amenés en forêt. Depuis, on les a jamais trouvé et aucune action sérieuse n'a été entreprise par l'autorité pour les ramener. Ces enlèvements sont toujours attribués aux rebelles centrafricains.