Progression du M23 au Nord-Kivu : Mais que fait la force de l’EAC sur le sol congolais ?

Malgré leur déploiement dans l’Est de la République Démocratique du Congo où le M23 contrôle une bonne partie de la province, pas un centimètre carré n’a été récupéré des mains des agresseurs. Bien au contraire, les terroristes soutenus par le Rwanda progressent calmement.

Venus pour combattre aux côtés des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo), la force régionale à laquelle a fait recourt au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, crée des zones tampons où l’armée loyaliste ne peut accéder ?

La RDC craint une balkanisation ?

La province du Nord-Kivu, théâtre des massacres depuis plus de vingt (20) ans, craint de ne plus appartenir à la République Démocratique du Congo. La progression actuelle des terroristes du M23 crée un climat de deconfiance de la population envers l’Etat qui a juré sa protection.

Comme en 2013, les débuts du Mouvement rebelle M23 aujourd’hui traité de terroriste par le gouvernement congolais, le théâtre de la probable « balkanisation » refait surface et se chuchote dans les petits coins.

Avec les zones tampons rendues possibles Grace au déploiement de la force régionale de l’EAC, plusieurs forces vives (politiques, société civile) craignent que l’adhésion de la République Démocratique du Congo à ce regroupement régionale africaine une occasion de chute d’une partie du pays.

La progression du M23 au Nord-Kivu crée de la psychose au sein de la population du coin. L’Etat est appelé à rassurer la sécurité des habitants des zones occupées et celles visées par les terroristes du mouvement du 23 Mars qui progressent vers la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.