Nord-Kivu: Kinshasa promet d'élucider les causes qui ont conduit à l'incendie d'un convoi de la Monusco

D'après les informations recueillies par la population de Kanyaruchinya, ce véhicule aurait détenu des munitions pour ravitailler des groupes terroristes.

Les membres du gouvernement et quelques officiers supérieurs militaires, policiers et des services de sécurité qui se sont réunis tard dans la soirée de mardi 7 février, autour du Premier ministre, ont décidé de collaborer avec le gouvernement provincial du Nord-Kivu pour élucider les faits qui ont concouru à cette maladresse.

« Nous avons appris malheureusement que ce soir, il y a eu un incident, une attaque sur un convoi humanitaire. Les circonstances pourront être élucidées bientôt mais on a appris que trois compatriotes ont perdu la vie. C'est encore une nouvelle qui nous fait mal et pour laquelle le Gouvernement, en tout cas, avec le gouvernement provincial va faire un suivi étroit parce que c'est un incident qui est consécutif à un convoi de la Monusco qui se déplaçait » a dit Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.

Ces affrontements ont débuté à 18 heures.

Le bilan encore provisoire jusqu'à la rédaction de cet article fait état de 9 morts, dont 4 du côté de la Monusco et 5 de la partie civile. Cinq autres blessés ont été admis en urgence dans un centre médical près du lieu du drame.

La Monusco a dans un communiqué indiqué que ce véhicule venait d'une mission de ravitaillement à Kiwanja et se rendait à Goma, accompagné des FARDC. Elle a réitéré son appel à la population de faciliter la mobilité de son personnel qui apporte son soutien quotidien aux régulières.