Marche de l’opposition : Les USA préoccupés par l'usage « disproportionné » de la force par les agents de l’ordre sur les manifestants

Dans son communiqué, les USA rappellent le droit de la population congolaise à manifester librement, et leur engagement en faveur du droit de se réunir, de la liberté d'expression et de la liberté de la presse.

«  Les États-Unis sont préoccupés par les indications d'un usage disproportionné de la force par les forces de sécurité en réponse aux manifestants à Kinshasa le samedi 20 mai, y compris l'agression d'un mineur. L'engagement des États-Unis en faveur du droit de se réunir, de la liberté d'expression et de la liberté de la presse est inébranlable ; ces droits sont le fondement d'une démocratie. Nous soutenons le droit du peuple congolais à manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations. », a écrit l'ambassade américaine en RDC.

Pour le compte de la RDC, le Ministre des Droits Humains, Fabrice Puela, avait également condamné ces actes du nonrespect des droits humains. D'autres personnalités n’ont pas digéré la répression de la marche du quatuor de l’opposition, dont Denis Mukwege, prix Nobel de la paix de 2018.

L'union européenne a, elle aussi, condamné les violences policières sur les manifestants des partis chers à Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga.

« L’Union européenne condamne la répression violente d’une manifestation de l’opposition ce 20 mai à Kinshasa et l’usage disproportionné de la force à l’encontre des manifestants, y compris des mineurs. », peut-on lire dans un Communiqué publié ce lundi 22 mai.

Il sied de noter que les policiers auteurs de violence sur un enfant mineur ont été arrêtés et devront répondre de leur acte devant la justice, selon la Police Nationale Congolaise.