Lutte contre la corruption dans la région de grand lac : L’APLC adhère au programme du RINAC

L’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) a, lors d’une séance de travail, tenu à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, Jeudi 18 Mai 2023, annoncé son adhésion au programme du RINAC, (Réseau des Institutions Nationales Anticorruption de l’Afrique Centrale) pour une opérationnalisation d’une plateforme sous régionale de lutte contre l’enrichissement illicite et corruption dans les États de l’Afrique Centrale.

Moise ezekele

19 Mai 2023 - 14:59
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Lutte contre la corruption dans la région de grand lac : L’APLC adhère au programme du RINAC

« La corruption ou la criminalité financière n’a pas des frontières. Notre sous-région n’a pas de réseau. Les reproches nous ont été faits à plusieurs reprises. Le RINIAC apporte l’union qui va amener les différents pays de la sous-région de traquer ensemble. La sous-région a besoin de cet outil pour travailler sérieusement », a déclaré Jean Faustin Ndomba, commissaire membre de la CNLCEI. 

 

La commission Nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement Illicite (CNLCEI), une agence gabonaise d'anticorruption qui effectue une mission de consultation et de plaidoyer en RDC (Kinshasa) pour la mise en place d’un réseau adéquat pouvant traquer les faits de blanchiment d’argent et toutes formes de corruption en Afrique centrale.

« (...), Vous pouvez compter sur la RDC pour la mise en place du RINAC. Au niveau continental, nous sommes la seule région pour laquelle il n’existait pas encore des réseaux. Il s’agit de mettre en relation les agences et les autorités anti-Corruption de l’Afrique Centrale pour échanger des informations et voir dans quelles mesures travailler dans le cadre des enquêtes sur la corruption, le blanchiment d’argent et toutes les infractions assimilées. », a déclaré Thierry Mbulamoko, Coordonnateur de l’APLC.

Il a poursuivi en expliquant que « l’union fait la force. Lorsque les agences anti Corruption travaillent ensemble on ne peut qu’être fort et puissant ».

« La corruption ou le flux financier n’a pas des frontières. Ceux qui détournent ici peuvent se retrouver ailleurs et si les structures anti corruption ne travaillent pas ensemble, c’est compliqué pour les enquêtes. », a martelé Thierry Mbulamoko.

Par ailleurs, Il était question de présenter les ambitions du RINAC, de recueillir auprès des États membres de la CEEAC les préoccupations et aspirations relatives à la lutte contre la corruption dans la sous-région ; d’élaborer une cartographie des organes anti corruption; de susciter des échanges en vue de l’adoption définitive des textes fondateurs du RINAC.

L’APLC, une structure rattachée à la présidence de la RDC à un seul leitmotiv, celui d’agir en profondeur et d’apporter des réponses concrètes pour lutter contre la corruption et les anti-valeurs dans toutes ses formes.