Kabund sur le dossier disciplinaire ouvert contre lui : « Il faut considérer la démarche du bureau de l’AN comme l’expression d’une panique »
L’Assemblée Nationale a ouvert un dossier disciplinaire contre Jean-Marc Kabund « Suite à des propos injurieux, diffamatoires et outrageants tenus à l’endroit du Chef de l’Etat ». L’ancien premier vice-président de la chambre basse du Parlement qualifie cette action disciplinaire « d’une expression de peur » de la part du bureau de l’Assemblée Nationale.
Pour l’ancien secrétaire général de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), l’Assemblée Nationale s’est transformée en un lieu où l’on peut assister aux règlements de compte.
« Il faut considérer la démarche du bureau de l’Assemblée Nationale comme l’expression d’une panique, d’une peur. Cela démontre que l’AN est désacralisée, elle est devenue une véritable caisse de résonance dans laquelle on assiste à des scènes de règlement de comptes », s’est-il confié à la RFI.
Jean-Marc Kabund a également réagi aux accusations de détournements dont il est pointé du doigt. L’ancien président ad Intérim du parti au pouvoir s’interroge sur la comparaison entre sa résidence de Kingabwa et les millions de dollars que ne cessent de détourner les gestionnaires actuels de l’Etat.
« Ce n’est pas une maison. Ce sont des centaines de millions USD logés dans des paradis fiscaux, des multinationales, des espèces sonnantes qui quittent le pays dans des jets privés (…) On veut comparer ça avec ma petite maison dans le faubourg de Kinshasa?, ça denote clairement la panique et la peur qu’ils expiment en disant des choses qui ne tiennent pas debout », a-t-il renchéri.
L’élu de l’UDPS aux élections législatives de 2018 n’envisage pas démissionner de la députation nationale, mandat lui confié par le Peuple congolais souverain par les voies démocratiques, a-t-il renchéri.