Guerre à l’Est : « N'attendez pas des Nations-Unies qu'elles règlent des choses de manière magique à la place des autorités congolaises », représentant de la France à l’ONU

Nicolas de Rivière, ambassadeur et représentant de la France au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, a clairement dit que la situation de la République Démocratique du Congo demande des négociations politiques pour trouver des solutions sécuritaires, avant d’inviter l’Etat congolais à plus de responsabilité. 

« C'est clair, il faut une négociation politique, une solution sécuritaire », a déclaré Nicolas de Rivière, avant d’ajouter « n'attendez pas des Nations-Unies qu'elles règlent des choses de manière magique et de manière instantanée à la place des autorités congolaises ».

Une occasion pour le représentant de la France auprès de l’ONU à la partie congolaise à prendre ses responsabilités pour pacifier la région de l’Est, l’ONU ne pouvant pas tout faire. Nicolas de Rivière a également invité les FARDC à plus de responsabilités, elles qui constituent la force loyaliste du pays. 

« Je tiens à insister là-dessus, les Nations-Unies ne peuvent pas tout faire, elles ne sont pas en charge de tout, les autorités de la République Démocratique du Congo sont également en charge, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo sont chez elles aussi. Donc c'est une responsabilité qui leur incombe, les Nations-Unies sont là pour aider, il n'y a pas de solution magique, ce ne sont pas les Nations-Unies qui vont régler toutes seules les problèmes », a-t-il ajouté. 

Après Goma, les membres du Conseil de Sécurité des Nations-Unies sont arrivés à Bushagara, proximité de Kanyaruchinya au Nord-Kivu pour prendre langue avec les déplacés des affrontements FARDC - M23.