52ème Session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU : Félix Tshisekedi dénonce des crimes de guerre et contre l’humanité hérités des régimes précédents
Devant les membres du Conseil des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies ce lundi 27 février à Genève, Félix Tshisekedi a dénoncé les crimes de guerre et crimes contre l’humanité dont est victime la République Démocratique du Congo depuis 30 ans.
Le Président de la République dit avoir fourni des efforts pour lutter contre contre ce fléau hérité des régimes précédents, avec la fermeture des lieux de détention secrets illégaux et la libération de tous les détenus et prisonniers politiques.
« 30 ans durant, la République Démocratique du Congo est le théâtre des atrocités humaines les plus abominables. Des violations graves des droits de l’Homme, des crimes de guerre et contre l’humanité y sont dans l’impunité totale. Face à ce lourd héritage des régimes précédents ns avons pris des mesures : Fermeture des lieux de détention secrets et illégaux, Libération de tous les détenus et prisonniers politiques, Libéralisation des espaces des manifestations publiques, Retour au pays, sans condition des exilés politiques », a-t-il déclaré.
Une occasion pour le Chef de l’Etat de rappeler la plaidoirie sur la création d’un tribunal pénal international pour la République Démocratique du Congo ou une Cour spéciale comme en République Centrafricaine, pour que les auteurs des massacres des millions de congolais répondent devant la loi.
« La RDC continue de plaider pour la création d’un Tribunal pénal international pour la RDC ou d’une Cour pénale spéciale comme en RCA afin d’enlever tout prétexte au Rwanda qui se constitue sans procuration, avocat des congolais rwandophones », a-t-il ajouté.
Le Président de la République n’a pas manqué d’exposer, une nouvelle fois, à la face du monde, la responsabilité du Rwanda voisin dans les massacres des paisibles citoyens congolais à l’Est de la République Démocratique du Congo.